Quand l’étau RH devient un casse-tête pour les restaurateurs !

Une question simple qui m'a été posée via les réseaux sociaux. Un cri du cœur.

"Comment parvenir à ce que l'étau se desserre et qu'il soit mis fin aux règles RH tellement anti-employeurs ?"

La question m’a été posée récemment, presque à demi-mot. Un peu vague. Mais tellement révélatrice. Ce n’était pas une question technique. C’était une question de fatigue, de découragement. Et je me suis dit : il faut qu’on en parle!

Parce qu’on est en 2025. Et dans le secteur de la restauration, beaucoup d’employeurs ont le sentiment que le système est contre eux.

1. L’étau, c’est quoi exactement ?

C’est le ras-le-bol d’avoir l’impression de tout donner et de se sentir coincé.

C’est cette impression qu’on ne peut plus rien faire sans se faire piéger.

• Tu embauches ? Tu t’endettes.

• Tu refuses une demande de week-end ? Tu perds ton salarié.

• Tu veux fermer un jour pour souffler ? Tu rates ton chiffre.

• Tu veux garder ton équipe ? Tu dois t’aligner sur des exigences qui explosent ton modèle.

Et tout ça dans un contexte où :

• Le coût de la main-d’œuvre qualifiée est devenu astronomique (salaire brut + charges patronales + turnover = cocktail explosif)

• Les employeurs manquent de profils stables et motivés

• Les démarches RH sont chronophages, complexes, risquées

• Et les nouveaux comportements post-Covid redistribuent complètement les cartes (disponibilité, attentes, équilibre vie pro/perso)

2. Une situation qui semble échapper aux employeurs

Soyons honnêtes. Aujourd’hui, dans beaucoup d’équipes, c’est le salarié qui a les cartes en main. Et c’est logique : la pénurie est telle qu’un bon profil peut faire monter les enchères ou aller voir ailleurs.

Les employeurs se retrouvent alors dans une position défensive très inconfortable :

• Augmenter un collaborateur parce qu’il “cherche ailleurs”

• Fermer le week-end pour garder une équipe

• Accepter des conditions qu’ils n’auraient jamais acceptées il y a 5 ans

  
  

Est-ce normal ? Non.

Est-ce la faute du salarié ? Pas forcément.

C’est juste que le rapport de force a changé.

Le problème, c'est que certains restaurateurs refusent de s’adapter et continuent à travailler "à l’ancienne" sans se remettre en question, et d'autres aimeraient s’adapter sans s’épuiser… mais ne savent pas comment faire.

3. Pourquoi on ne peut pas attendre que les règles changent

Parce qu’elles ne changeront pas demain matin. Soyons lucides.

Oui, le système social belge (ou français) est lourd, rigide, parfois à contre-courant des réalités de terrain. Mais si on attend une réforme miracle pour avancer… on perd du temps. Et de l’énergie.

👉 Il faut donc reprendre la main sur ce qui dépend de nous. Avec lucidité. Avec stratégie. Et avec un soupçon de créativité.

4. Repenser la RH autrement : des pistes concrètes

✅ Professionnaliser la gestion RH

Un bon planning, un suivi rigoureux des contrats, un fichier RH à jour… Ce n’est pas glamour, mais c’est une première barrière contre l’usure mentale et financière.

Astuce : Prévoyez vos besoins RH comme vous prévoyez vos commandes. Et adaptez-les à vos périodes clés, pas à l’aveugle.

✅ Créer une vraie culture d’équipe

Les jeunes talents (et certains autres aussi d'ailleurs) ne cherchent pas seulement un salaire. Ils cherchent du sens, du respect, une ambiance saine, des perspectives.

Et ça, aucun décret ne peut l’imposer. C’est vous qui choisissez de le créer.

N’oubliez pas non plus de soigner votre recrutement : posez les bonnes questions dès le départ. Expliquez vos attentes, votre concept, votre ambition… et soignez l’onboarding !

Une équipe impliquée, c’est moins de turnover. Moins de burn-out. Moins de paperasse. Moins de coûts cachés.

✅ S’entourer pour déléguer

Un conseiller RH, une coordinatrice externe, une consultante spécialisée (coucou 👋)…Ce n’est pas un luxe. C’est souvent un investissement qui vous libère l’esprit ET la trésorerie.

Je peux vous mettre en relation avec ma partenaire spécialisée en RH pour vous aider à y voir plus clair. Résultats garantis !

Ne portez pas seul ce qui peut être structuré collectivement.

✅ Repenser votre modèle économique

Et si le problème n’était pas “je n’ai pas les moyens de payer mes équipes”…mais plutôt “mon offre actuelle ne me permet pas de les rémunérer justement” ?

Votre concept doit générer assez de valeur pour absorber les coûts humains. Sinon, c’est le crash assuré.

Augmenter le ticket moyen, mieux cibler, mieux marger, repenser vos formules : ce sont des leviers puissants.

On en revient à comment augmenter son CA, ses marges, etc. 👉 C’est un point que je vais développer bientôt dans le contexte RH.

5. Le message à retenir : l’étau ne va pas disparaître. Mais il peut devenir un outil.

Tu peux décider de reprendre le contrôle. Pas sur les lois. Pas sur les comportements de chacun. Mais sur ton cadre de travail. Ton positionnement. Ton style de management. Ton projet d’équipe.

Parce que la vraie question n’est peut-être pas :

“Comment faire pour que l’étau se desserre ?”

Mais plutôt :

“Comment construire un projet solide… même avec l’étau ?”

Et ça, crois-moi, c’est possible. Je le vois chaque jour chez les restaurateurs que j’accompagne.

“Ce n’est pas le vent qui décide de la direction, c’est l’orientation des voiles.” – Jim Rohn

🍋 En bonus : 5 questions pour faire le point

1. Est-ce que mon offre me permet réellement de payer mes équipes correctement ?

2. Est-ce que mon équipe comprend mon projet, mes valeurs, mes contraintes ?

3. Est-ce que je garde des tâches RH que je pourrais déléguer ?

4. Est-ce que je construis une ambiance de travail qui donne envie de rester ?

5. Est-ce que je subis… ou est-ce que je décide, dans la mesure de mes moyens ?

   
   

💬 Et maintenant, on en parle ?

Tu vis ce genre de pression RH au quotidien ? Tu ne sais plus comment attirer, garder ou motiver ton équipe ? Tu as besoin de souffler… mais aussi de clarifier ta stratégie ?

Je suis là pour ça et j'ai une partenaire RH en or !

📩 Écris-moi ou réserve un appel : hello@sparklingtouch.be

Tu verras, parfois un regard extérieur, c’est tout ce qu’il faut pour reprendre le pouvoir.